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La parole des mamans

-J’ai fait quelques sorties en maternelle avec Sophie l’institutrice, l’Atsm et les enfants pour aller à la médiathèque, au cinéma le Rio, pour le carnaval… Chaque fois que j’étais disponible, je participais. Dans la classe, on a fait des jeux par petits groupes sur une matinée avec une maman pour 4-5 enfants. On jouait aux petits chevaux, aux dames… et puis, on tournait. C’était super. La dimension conviviale, le partage. Ils se sont éclatés et nous aussi.

 

-Les courts-métrages ! Les touts petits, j’étais très impressionnée de voir leur silence, leur écoute. Ça les impressionnait et les calmait en même temps.

 

-On faisait des gâteaux. Verser le lait ça les… ils avaient les yeux grands ouverts. Y’en a un qui venait casser l’œuf, un qui venait faire le mélange…

(des mamans)

 

-On a emmené les gamins à Aubusson, au Pal, à Vulcania, à l’AsM pour la grande finale, on a fait les Noëls, des décorations dans la maternelle… on participait. Les vacances, les mercredis et samedis les enfants pouvaient entrer dans l’école. Ils venaient souvent chez nous, chercher des bonbons, voir le lapin Caramel, les oiseaux. Même le dimanche ! On laissait toujours la porte ouverte. A l’époque, fallait pas fermer les portails. Nous, c’était toujours ouvert. Les enfants descendaient des tours pour jouer dans l’école. C’est dommage de tout fermer, ça empêche de se rencontrer. (les anciens concierges)

-La fête de la jeunesse à la maison des sports ! Tous en maillots jaunes et maillots rouges…. On avait l’impression que toute la France était là.

 

 

-Moi j’ai été à l’école là-bas, mes frères et mes sÅ“urs aussi. J’ai attaqué en Cp à Jules Vallés, avant j’étais au Maroc. J’ai grandi dans le quartier. J’ai des souvenirs… c’était bien ! On a fait des voyages, on a été voir les oiseaux là, je sais plus comment ça s’appelle, qui portent des messages, les… pigeons voyageurs.

 

-C’était nous. On faisait tout. C’était plus familial. Les parents se rassemblaient, on faisait des pique-niques, on se mettait sous les arbres, on ramenait nos petits draps, nos gâteaux, le café. On se rassemblait entre nous. J’ai 27 ans. Les souvenirs sont là, les bons et les mauvais.

Ma jeunesse, c’était plus émouvant que maintenant.

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